Tati Barbès, de l’ouverture à nos jours : PHOTOS

Tati-Arnaud Legrain en 1982-cover

Tati Barbès c’est fini. Les gilets jaunes, grèves et autre coronavirus ont eu raison du mastodonte implanté boulevard de Rochechouart. Retour en images anciennes sur l’emblématique bateau vichy rose dédié aux petits prix.

On sait ce que l’on perd, jamais ce que l’on gagne. Tati Barbès tire finalement sa révérence vichy rose. Il laisse sur le carreau (c’est le cas de le dire !) une trentaines de salariés et autant d’images d’archives anciennes d’un Barbès désormais révolu. À suivre. . .

Qu’on se console malgré tout. Les deux magasins « Tati Mariage » et « Tati déstockage » à Barbès devraient, quant à eux, être maintenus, annonce Thierry Boukhari, son directeur général délégué dans un communiqué paru le 7 juillet 2020.

Ouvert en 1948 en présence de son illustre fondateur, Jules Ouaki, l’enseigne a fait les grandes heures du boulevard niché dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Aujourd’hui, le magasin parisien « a accusé une baisse de 60% de ses ventes entre le 1er octobre 2019 et le 31 mai 2020 par rapport à la même période l’année précédent » précise le communiqué.

NIKON047 Saldi da Tati (Nikon F2 Nikkor 50mm Ilford HP4 s)
Jules Ouaki, 1977, © Scoop/Paris Match/Gérard Gery
Jules Ouaki, 1977 © Scoop/Paris Match/Gérard Gery
Jules Ouaki, 1980 © Bernard Charlon/Gamma-Rapho, via Getty Images
Jules Ouaki, 1980 © Bernard Charlon/Gamma-Rapho, via Getty Images
Tati, angle rue Steinkerque / rue d’Orsel, 1980 © Gilbert Rosati
Tati, 1982 © Arnaud Legrain
Tati, 1982 © Arnaud Legrain
Tati en 2002, © Mattea Manicacci
Tati en 2002, © Mattea Manicacci
Paris en soldes.

Le document ne donne pas, en revanche, la date exacte de l’ultime fermeture. Alors, avant qu’il ne devienne un Gifi ou autre, venez flâner une dernière fois dans les allées coquettes de Tati Barbès.

Tant que vous y êtes, vous pouvez grimper sur notre merveilleuse Butte Montmartre pour prendre un verre et bien d’autres choses encore (comme nous faire un coucou !).

Photo de couverture : © Arnaud Legrain