Moffie d’Oliver Hermanus – LA CRITIQUE CINÉMA COOL

Coolmag s’envole au 7e art et lance une nouvelle rubrique : la critique cinéma cool. Une critique sans fioriture, honnête et spontanée de longs et courts métrages sélectionnés. Moteur ! Ça tourne. 

Moffie, drame d’Oliver Hermanus

Appeler son film « tapette » est une prouesse. À l’instar de son titre, « Moffie » d’Oliver Hermanus déroute des premières scènes au générique de fin. Avec une esthétique lumineuse et une lenteur maitrisée et assumée, le réalisateur met en scène les mémoires saisissantes de l’auteur Sud-Africain Andre Carl van der Merwe de manière subtile. Pas de scènes d’extrême violence, mais beaucoup d’évocations qui en disent long.

En sortant de la projection on est certain d’une chose : on ne voudrait faire la guerre pour rien au monde et encore moins aux différences.

Une remarque toutefois : le choix des jeunes acteurs, tous, physique et traits parfaits. Pourquoi un tel casting ? « Le casting est composé de lycéens, d’acteurs confirmés ou même non-confirmés » détaille Oliver Hermanus dans le dossier de presse. Ce sera notre seul élément de réponse. Pour l’instant !

Synopsis du film : Moffie d’Oliver Hermanus

1981, Nicholas a 16 ans, comme tous les jeunes blancs Sud-Africains de son âge, il doit accomplir son service militaire pendant deux ans. Durant cette période, le gouvernement sud-africain, blanc, raciste et ségrégationniste, mène une politique étrangère qui vise à combattre les communistes et die swart gevaar : « le danger noir ». Nicholas est envoyé sur le front au sud de l’Angola pour défendre le régime de l’apartheid. Il doit alors survivre tant aux horreurs de la guerre qu’à la brutalité de l’armée et de ses soldats.

Moffie, un film d’Oliver Hermanus
avec Kai Luke Brummer, Mark Elderkin, Michael Kirch
Sortie France 7 juillet 2021

Si vous êtes plutôt cinéma sous les étoiles, il y a l’option cinéma gratuit en plein air à Paris, au Bar à Bulles, à la Villette ou encore sur le toit du cinéma-hôtel Paradiso.